La commission d’enquête sur l’origine des évènements douloureux survenus à Sandana et de désarmement de la population civile a présenté, ce mardi, 16, mars, les armes à feu récupérées dans la province du Moyen-Chari.
316, c’est le nombre total des armes à feu récupérées par la commission d’enquête sur les origines des évènements de Sandana et de désarmement de la population civile. Ce nombre est la somme des différentes armes saisies dans diverses localités de la province du Moyen-Chari.
En effet, 52 sont récupérées à Koumogo et Sandana, 93 à Djekédjéké, Dadbian et Danamadj, 67 à Sarh centre, 23 à Roro, 73 à Moïssala et huit à Béboro. A cela s’ajoute les 200 armes saisies et envoyées déjà à N’Djaména.
La présentation de ces armes ne signifie pas la fin de l’enquête. “L’enquête ne s’arrêtera pas, elle continue”, rassure le ministre de l’Aménagément du territoire et de la décentralisation, Mahamat Béchir Chérif Daoussa.
Pour le moment, “tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans ces événements douloureux sont appréhendés et ils répondront de leurs actes devant les autorités judiciaires”, annonce le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, cité par la radio nationale.
Lire aussi : Affaire Sandana : les avocats des victimes dénoncent des « manipulations »