Le bloc des BRICS, initialement composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, s’élargit. À l’occasion du 15e sommet tenu à Johannesburg, les BRICS ont officialisé l’intégration de six nouvelles nations dès janvier 2024, à savoir : l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis.

“Nous entamons un nouveau chapitre”, a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa, confirmant la date d’adhésion. Cette annonce marque une étape importante pour le groupe qui cherche à étendre son influence à l’échelle mondiale.

Les réactions des nouveaux membres ne se sont pas fait attendre. L’Iran, par l’intermédiaire de Twitter, a évoqué un “développement historique”. Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a exprimé sa fierté, tout comme les Émirats arabes unis qui “respectent la vision des BRICS”. Le président chinois, Xi Jinping, y voit quant à lui un “élargissement historique”, augurant un futur prometteur pour le bloc.

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Ce 15e sommet a été marqué par l’ambition d’expansion du groupe. Avec la Chine, représentant près de 70% du PIB du bloc, en tant que fervent défenseur de cette initiative, l’enjeu était de taille. Plusieurs pays avaient exprimé leur désir d’adhésion, signe de l’attraction croissante des BRICS.

Malgré des réticences initiales, notamment de l’Inde, les discussions ont abouti. Narendra Modi, Premier ministre indien, a souligné que cette expansion renforcerait “la croyance en un ordre mondial multipolaire”, en écho à la volonté des BRICS de contrer l’influence des États-Unis et de l’UE.

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Vladimir Poutine, intervenant par visioconférence en raison d’un mandat d’arrêt international, a mis en avant le rôle croissant des BRICS. La position “non-alignée” du bloc a été réaffirmée, surtout dans le contexte actuel marqué par les tensions en Ukraine.

Les États-Unis ont récemment minimisé l’émergence des BRICS comme “rivaux géopolitiques”, tout en affirmant vouloir entretenir de “solides relations” avec certains de ses membres.

Quant au président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, il prévoit une montée en puissance continue du bloc, insinuant une ouverture future à d’autres nations.

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