L’Égypte a proposé sa médiation entre les factions belligérantes du Soudan, dans le cadre d’une série d’efforts internationaux visant à éviter une guerre civile prolongée et l’aggravation d’une crise humanitaire.

Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhan, est arrivé ce 29 août dans la ville côtière égyptienne d’El Alamein pour rencontrer le président Abdel Fattah al-Sisi, selon un communiqué de l’armée.

C’est la première fois que Al-Burhan quitte le Soudan depuis le début du conflit avec les forces paramilitaires de soutien rapide, le 15 avril dernier.

Dans un discours télévisé prononcé hier 28 août devant les soldats, Al-Burhan a qualifié les Forces de soutien rapide de “traîtres”, promettant une victoire décisive.

Les forces paramilitaires de soutien rapide du Soudan ont déclaré la veille qu’elles étaient ouvertes à un cessez-le-feu à long terme avec l’armée et ont présenté leur vision d’un “Soudan renaissant”, une initiative qui, selon elles, pourrait relancer les efforts visant à organiser des pourparlers directs entre les parties belligérantes.

Des millions de personnes ont été contraintes de fuir leurs domiciles et la crise humanitaire engendrée par le conflit s’est aggravée dans le pays. Les pourparlers successifs n’ont pas réussi à faire cesser complètement les combats.