Les employés du Centre hospitalo-universitaire (CHU)  de la Mère et de l’Enfant repousse leur préavis de grève pour une semaine.

Le personnel soignant du centre hospitalo-universitaire de la Mère et  de l’Enfant a prorogé son préavis de grève. Ils ont donné  à l’Etat un délai d’une semaine à compter du 6 au 12 avril. Passé ce délai ils déserteront leur lieu de travail. “Si le ministère arrive à respecter les propositions faites, nous tiendrons une assemblée générale soit pour lever le mot d’ordre, soit pour entrer en grève”, explique le porte-parole, Moustapha Tchari Mahamat. La décision a été prise le 6 avril lors d’une assemblée générale regroupant tout le personnel contractuel et fonctionnaire dudit établissement sanitaire.

La semaine passée, lors de leur premier préavis de grève, le ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale a envoyé quelques représentants pour rencontrer le bureau exécutif du personnel. Au cours des échanges, les représentants du ministère ont promis aux grévistes de satisfaire toutes leurs revendications. Une solution leur sera trouvée d’ici peu, ont-ils rassuré.

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Le personnel soignant de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant réclame 4 mois d’arriérés de prime de responsabilité et de garde. En plus de cela, ils revendiquent également les acquis sociaux des contractuels : indemnités des risques, logement et transport ainsi que la prise en charge des employés de l’hôpital qui sont décédés suite au covid-19.

D’après le bureau exécutif de la cellule syndicale et la chambre des délégués des contractuels du CHU, ce retard dans le paiement des salaires est causé par le non versement de la subvention de l’État à l’hôpital. Une subvention qui, selon leur porte-parole, est estimée à 600 millions de francs CFA à ce jour.