La France a réagi ce vendredi à la dénonciation des accords de coopération militaire par les putschistes au Niger en soulignant que « seules les autorités nigériennes légitimes » étaient en mesure de les rompre. « La France rappelle que le cadre juridique de sa coopération avec le Niger en matière de défense repose sur des accords qui ont été conclus avec les autorités nigériennes légitimes », a indiqué vendredi le ministère français des Affaires étrangères, rapporte l’AFP.

Ces autorités « sont les seules que la France, comme l’ensemble de la communauté internationale, reconnaît », a-t-il ajouté, tout en « prenant note » du communiqué de la junte.

L’ex-chef de la garde présidentielle au Niger, le général Abdourahamane Tiani, a pris le pouvoir à la tête d’un groupe de militaires le 26 juillet, retenant prisonnier depuis lors le président Mohamed Bazoum. Jeudi soir, rappelle l’AFP, les militaires au pouvoir ont annoncé, dans un communiqué lu à la télévision, qu’ils dénonçaient « les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense » avec Paris. La France, qui a évacué 577 de ses ressortissants au Niger mardi et mercredi, compte 1.500 soldats déployés dans ce pays.