Par un communiqué de presse, l’Union des cadres chrétiens du Tchad (UCCT) s’est prononcée sur la publication des quotas des participants au dialogue national par le CODNI par le comité d’organisation dudit dialogue. Des quotas validés par le Premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert.

L’Union des cadres chrétiens du Tchad pense que le dialogue national inclusif qui réunira « toutes les filles et les fils » du Tchad permettra de diagnostiquer les maux qui ont depuis des décennies de guerre fratricide freiné son développement. Il sera aussi le moment « favorable » au Conseil militaire de transition de réussir son pari en restaurant l’ordre constitutionnel promis au peuple tchadien et à la communauté internationale pour un Etat de droit digne de ce nom.

Mais déplore le président de l’UCCT, Ngaradoum Alla-Ndigue, certains partis « s’obstinent à maintenir l’ancien système de nature à catégoriser leurs formations en majorité au pouvoir, partis alliés ou de l’opposition ». Pourtant, indique-t-il, avec l’arrivée du CMT au pouvoir pour une période de transition, il apparait « clairement » que tous les partis politiques se valent au même titre en attendant les futures élections devant redéfinir le nouveau paysage politique.

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L’UCCT estime que le dialogue national doit regrouper des Tchadiens capables de ramener le Tchad sur le chemin de la réconciliation, de la paix durable et de la justice. C’est pourquoi, « les participants à ce dialogue doivent être capables de susciter des débats et de faire des propositions concrètes pour sortir notre pays de l’ornière. Il ne s’agit pas d’une représentativité en termes de quantité ».

L’Union des cadres chrétiens interpelle donc le président du Conseil militaire de transition à user de son autorité pour régler la question des quotas des participants au dialogue national inclusif sur la base de l’équité pour tous les partis politiques ».