L’initiative des jeunes leaders africains (YALI-Tchad) a entamé ce 1er septembre, à l’université de N’Djaména, une formation des étudiants sur le leadership et les actions citoyennes.

Cette activité est une étape d’un projet qui permettra aux membres de YALI-Tchad d’aller sur les différents sites de l’université de N’Djaména, de Moundou et de Doba, au sud du pays.

Ce projet est né d’un constat qu’explique le président de YALI-Tchad, Djekila Amour. « L’université de N’Djaména fait l’actualité. Il y a en son sein la guerre de leadership entre étudiants, ce qui a entrainé des malentendus et des soucis avec l’administration. Au-delà de ça, il y a une crise de confiance au niveau des étudiants. Ils n’ont plus confiance en ce qu’ils font », justifie-t-il.

Pendant la première activité, ce sont les étudiants du site universitaire d’Ardep Djoumal, qui sont concernés.

Au programme, des sous-thèmes tels que la résolution des conflits, la responsabilité des jeunes, le leadership et transparence, l’intelligence émotionnelle, l’appropriation de la résolution 2250 des Nations unies, la sexualité, etc. « Un leader n’est pas violent. Il cherche à résoudre les problèmes par le dialogue », appelle Adoum Seid, secrétaire général de Yali-Tchad, observant que la sexualité est tabou, même en milieu universitaire.

Ce projet a une durée de six mois. A la fin de chaque formation, un club universitaire sera mis sur pied pour vulgariser les notions apprises.