Il se tient dans un hôtel de N’Djaména, un forum de haut niveau sur la prévention de l’extrémisme violent. Ce forum a réuni plusieurs invités venus de divers horizons.
C’est un forum de haut niveau qui a vu la présence des ressortissants de divers pays à savoir le Niger, le Nigéria, le Cameroun, les Etats-Unis, sans oublier le Tchad. «Comprendre des approches méthodologiques sur le désengagement des groupes extrémistes dans le bassin du Lac Tchad », c’est autour de ce thème que les échanges ont eu lieu.
Ce forum dont l’objectif est la prévention de l’extrémisme violent a mis essentiellement en exergue l’apport de la société civile dans le désengagement des extrémistes, notamment les combattants de la secte islamique Boko Haram. Occasion pour chaque pays présent de présenter sa stratégie mise en place pour faire face à l’extrémisme violent.
Mais au Tchad, bien que les efforts aient été faits, il y a un problème qui empêche la réintégration complète des anciens combattants de Boko Haram. En cause, pas de statut juridique pouvant les protéger.
Lançant le forum, Makaila Nguebla, conseiller à la présidence de la République, pense que la société est le fer de lance dans la lutte contre l’extrémisme et les gouvernants peuvent compter sur elle pour mener cette lutte.
Il faut savoir que ce forum des acteurs de la société civile se tient dans le cadre du forum des gouverneurs du Bassin du Lac Tchad.