Un atelier de capitalisation des expériences du projet de Renforcement de résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Tchad et du Niger se tient à N’Djaména depuis ce matin du 27 novembre. L’atelier est organisé par un consortium d’ONGs dont Oxfam.

Cet atelier de capitalisation binationale intervient à moins d’un mois de la clôture du projet «Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Tchad et du Niger». C’est un moment qui permet d’échanger autour dudit projet et mettre en exergue les leçons tirées pendant quatre ans de mise en œuvre pour un avenir réussi. C’est le lieu de dire ce qui n’a pas marché, de faire des témoignages pour mieux aller de l’avant et éviter de tomber dans les mêmes pièges.

Durant ses années de mise en œuvre, le projet à connu plusieurs défis, surtout d’ordre sécuritaire, selon le directeur pays d’Oxfam, Dedeou Yahiya.
Financé par l’Union européenne, ce projet a permis de renforcer les moyens d’existence des populations Agricoles et pastorales à faire face à l’insécurité alimentaire au Niger et au Tchad. Le présent atelier de capitalisation qui annonce sa fin, regroupe les Espagnols, le nigériens, Burkinabés et les tchadiens et va durer cinq jours.