Le centre de santé du village Sénégal, localité située dans la sous-préfecture de Linia dans le Chari-Baguirmi, rencontre plusieurs difficultés. Créé le 02 octobre 2013, le centre manque de structure, de personnel soignant et bien d’autres biens matériels. Tchadinfos s’est rendu dans cette structure pour s’imprégner de la réalité.
Pas d’électricité, ni d’eau, moins encore un moyen de déplacement. Ici, dans ce centre de santé du village Sénégal, localité située à 45Km de N’Djamena, les agents de santé font avec les moyens de bord. C’est ce qu’explique Mayedang Zoua, responsable du centre de santé : “c’est vraiment difficile avec nous. On n’a pas la lumière. Quand les femmes viennent par exemple la nuit pour accoucher, il faut utiliser les torches de nos téléphones sinon les lampes torches. C’est Unpeu compliqué. Un bon samaritain nous avait offert un panneau. Aujourd’hui le panneau ne fonctionne plus.”
Hormis le manque d’équipements, cette maison en location qui sert de structure sanitaire ne dispose pas d’un personnel soignant. Chaque jour, les six agents se relaient tant bien que mal.
“C’est un centre de santé communautaire et géré par des personnes de la communauté. On a seulement un seul agent de l’Etat et cinq bénévoles. On veut que l’Etat se penche sur la question de ce centre de santé pour que la population trouve satisfaction. Parce qu’il ne s’agit pas de nous mais des gens qui ont besoin d’aide sanitairement parlant“, a-t-elle dit.
Le centre de santé du village Sénégal dessert plus de 60 villages. Elle a une fréquentation d’environ 300 patients par mois. Il est créé le 02 octobre 2013 et est logé en ce moment, dans une maison en location. Selon la première responsable de ce centre, la première pierre de construction d’un nouveau centre de santé a été posé en 2015. Mais dont la construction n’a point commencé.