La Direction générale des douanes et droits indirects organise du 23 au 26 mai à N’Djamena, un atelier de formation d’une trentaine de ses agents sur le renseignement et l’analyse des risques.

C’est la deuxième fois qu’un séminaire de ce genre se tient au Tchad. En effet, malgré que quarante agents aient été formés en 2017, le renseignement n’est pas encore bien rentré dans les habitudes tchadiennes, estime Annour Abakar, le directeur de cabinet du Directeur général des douanes. « Cette activité est restée marginale parmi les autres activités douanières », insiste-t-il.

Pourtant, souligne Annour Abakar, « le renseignement et l’analyse des risques ne sont pas des activités accessoires, ils ne sont pas facultatifs. Ils sont, au contraire, au cœur des autres activités des douanes du 21ème siècle ». Il espère donc qu’au sortir de ce deuxième séminaire, les douanes tchadiennes se mettent au diapason des autres administrations douanières du monde.

Pour le directeur du Bureau régional de liaison chargé du renseignement pour l’Afrique Centrale et les Grands Lacs, Njoya Njimoluh Ibrahim, les administrations douanières sont plus que jamais appelées à mutualiser leurs efforts à travers notamment l’échange d’informations et des renseignements par les moyens rapides et sécurisés. Toutefois, déplore-t-il, « il est à noter un faible niveau d’appropriation des outils par les administrations douanières de la région ». D’où l’organisation de cet atelier en faveur de la trentaine d’agents en vue d’un changement « d’abord dans vos tâches quotidiennes et aussi au rayonnement de l’administration des douanes », a-t-il déclaré à l’endroit des participants à l’atelier.