Paix et cohabitation pacifique : Quelle est la contribution de la jeunesse ?” est le thème d’une conférence-débat organisée ce 5 novembre par l’association humanitaire Al-moussa’ada et la coordination de la jeunesse africaine.

Pour le président de l’association des enfants de Toumaï pour le développement du Tchad (ASET-DT), Abakar Djoufoune, après tant d’années de conflits et vu les évènements qui se sont déroulés ce 20 octobre causant d’énormes pertes sur tous les plans, la jeunesse a un rôle très important pour promouvoir la paix, apporter sa contribution, en sensibilisant, instaurant un climat de confiance au sein de la population.

Pour Mariam Sabir khariffen, conseillère de l’association humanitaire Al-moussa’ada, ce sont beaucoup plus les simples petits gestes, tel que la salutation, l’accueil et le respect des autres qui sont la base de la paix et la cohabitation pacifique. “Le simple fait de s’assoir devant une personne et prendre son temps pour l’écouter…, sont un signe de la paix et la cohabitation pacifique” dit-elle. Tout en ajoutant que, “la paix ne vient pas d’ailleurs, la paix ne se cueille pas, la paix ne s’achète pas mais elle doit être notre comportement, et dans nos gestes de tous les jours”

Le modérateur, Mahamat Nour Adoum Sougoumi, dans son intervention, trouve que la jeunesse tchadienne doit éviter et ôter de son esprit la complexe d’infériorité, et bannir l’idée que certaines ethnies ou personnes issues d’une autre région devrait causer du tort. “Nos différentes cultures, régions, et ethnies peuvent constituer un atout pour le développement de notre beau pays le Tchad” souligne-t-il. En poursuivant en ce terme que pour aimer et/ou être en paix avec une personne il faut d’abord chercher à le connaître.

“L’on ne peut pas parler de la paix, sans l’amour du prochain, car l’amour est là base de toute chose, et ceci devrait être enseigner, et faire l’objet de sensibilisation au sein de la jeunesse tchadienne pour pouvoir faire Reignier la paix”, rappelle le dernier intervenant.