Deux semaines après la mort Djibrine Ronnelta, le mendiant déficient visuel brûlé vif par un militaire, 26 organisations des personnes handicapées réclament la loi portant leur protection. Elles donnent un délai d’une semaine au gouvernement pour satisfaire leur demande.

Mécontentement, colère ! Des personnes handicapées ne s’en remettent toujours. Elles sont en colère contre le gouvernement après la mort d’un des leurs, Djibrine Ronnelta, brûlé vif par un militaire pour lui avoir quémandé quelques pièces.

Réunies en assemblée ce 11 mars 2023, plus de 26 organisations des personnes handicapées du Tchad disent avoir réclamé des éclaircissements sur les mobiles de ce crime sur leur membre, et la loi portant protection des personnes handicapées mais le gouvernement a fait la sourde oreille. Elles donnent alors un préavis d’une semaine au gouvernement pour les satisfaire. Si rien n’est fait, “nous appellerons toutes nos bases à des actions de désobéissance civique”, a indiqué leur porte-parole, Ali Oussignbété Justin.

Ces organisations demandent au gouvernement de :
-prendre des mesures fermes et durables protégeant les personnes handicapées en pleine activités génératrices de revenus;

-l’application intégrale des contenus des lois notamment la Convention relative aux droits des personnes handicapées, la loi 007 et son décret d’application 1521 le “plutôt si possible“.

Pour rappel, Djibrine Ronnelta, mendiant de son état, a été brûlé vif par un militaire le 20 février. Transféré aux urgences, la victime a rendu l’âme le 28 février à N’Djamena.