Elu à l’issu d’une élection, le défenseur des droits de l’homme, Mahamat Nour Ibedou compte rétablir la Commission nationale de droit de l’homme CNDH dans ’’ses pré-fonctions’’.

Sur la liste était inscrit Belngar Larmé Laguerre et Mahamat Nour Ibedou pour le poste de président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Finalement, le défenseur de droit de l’homme, Mahamat Nour Ibedou qui a été élu, ce 26 avril, à la tête de la CNDH. Il remplace Djidda Oumar Mahamat.

Mahamat Nour Ibedou a obtenu 6 voix contre 5 pour son adversaire Belngar Larmé Laguerre, communicateur et président du Réseau des journalistes amis des enfants (RJAE).    

Le secrétaire de la convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme, Mahamat Nour Ibedou, estime que son élection est le résultat de ses engagements dans la défense des droits de l’homme. ’’C’est la consécration de tous les efforts que nous avons toujours déployés dans la défense des droits humains. Nous avons passé toute notre carrière dans les droits de l’homme. Et comme il y a une opportunité qui s’est présentée pour de la présidence de la CNDH, nous avons postulé’’.

Dorénavant président du CNDH, l’ex membre de la plateforme Wakit Tama compte apporter sa touche particulière à ladite institution. “Nous sommes là non seulement pour aider rétablir le prestige de cette organisation, également à la rétablir dans ses pré-fonctions’’.

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Réponse aux guéguerres à la CNDH

Le 17 avril dernier, 6 organisations de la plateforme des associations de défense des droits de l’homme ont contesté la désignation des commissaires à la CNDH. Le motif évoqué est le non-respect du processus de désignation des commissaires devant remplacer les membres dont le mandat est arrivé à terme. En raison de cette contestation, le nouveau chef de la CNDH estime que ces organisations ne sont pas bien placées pour protester. ’’Celui ou l’institution qui doit s’élever pour décrier entorse à la procédure c’est d’abord le ministère de la Justice. Il y a un comité ad hoc formé par le CNT dans lequel se trouve un représentant du ministère de la Justice. Deuxièmement, le décret a été préparé par le ministère de la Justice.  Ce n’est pas le CNT qui a préparé le décret’’.