A travers une déclaration, le bureau de l’Union nationale des Etudiants Tchadiens (UNET) appelle les étudiants des universités du Tchad à sécher les cours dès demain 1er février 2024, par solidarité aux étudiants exclus. Dans le même élan, le bureau national lance une grève sèche et illimitée sur toute l’étendue du territoire national à compter du 1er février jusqu’à la satisfaction totale de ses revendications.

Ce point de presse fait suite  à la crise qui secoue le milieu estudiantin et qui entrave le bon fonctionnement des activités académiques. Selon l’UNET, cette crise peut être résolue mais patine parce que la Présidence de l’université, partie prenante, “refuse d’entendre raison”.

Il vous souvient qu’en date du 4 août 2023, 32 étudiants injustement exclus ont été réhabilités par décision de justice n° 025 du 29 novembre 2023. Ladite décision a été notifiée à la présidence de l’université de N’Djamena en vue de son application. Mais à la surprise générale, la Présidence de l’université de N’Djamena ne s’exécute pas. Les étudiants exclus avaient intenté des procédures pour regagner les amphithéâtres conformément à la note de la justice mais en vain“, a exposé le président de l’UNET, Mahamat Saleh Ahmat Ali.

Selon le bureau national, la justice a tranché et a donné raison aux 32 étudiants lors d’une audience au tribunal de grande instance de N’Djamena. La Présidence de l’université est notifiée de la décision mais deux mois après, aucun résultat. “Nous  avons donc enclenché des actions de grandes envergures après l’expiration d’un ultimatum de 72h accordé à la Présidence de l’université de N’Djamena pour se saisir, c’est pourquoi vous avez constaté depuis quelques jours des marches pacifiques çà et là même si la Police, censée nous encadrer à prioriser l’usage de la force“, justififie le président de l’UNET.

De tout ce qui précède, l’UNET appelle les étudiants des universités du Tchad à sécher les cours dès demain 1er février 2024, par solidarité et pour “le triomphe de la justice”. Dans le même élan, le bureau national de l’UNET lance une grève sèche et illimitée sur toute l’étendue du territoire national à compter du 1er février 2024 jusqu’à la satisfaction totale de ses revendications qui incluent également, le départ sans condition et sans délai du président de l’université de N’Djamena.