Al-Amin Al Doudou, professeur d’université et activiste, démissionne du Mouvement patriotique du Salut (MPS) par une lettre adressée à son secrétaire général.
Ténor de la langue arabe au Tchad, l’homme au teint clair n’hésite pas un seul instant à investir l’espace public. Connu pour sa politique antifrançaise, son franc-parler lui a même valu une arrestation récemment.
Après un jeu du chat et de la souris avec les services de sécurité à cause de ses prises de position, Al-Amin Adoudou décide de mettre terme à son adhésion à l’ancien parti au pouvoir.
Dans sa lettre de démission adressée à Haroun Kabadi, Adoudou donne ses raisons : le parti est resté sans président pendant un an et demi et est incapable de désigner de choisir son dirigeant ; le parti n’accorde pas d’importance à ses cadres sauf à ceux qui occupent des postes ministériels et le parti accorde plus d’importance à sa relation avec la France, pays colonial au détriment de la souveraineté nationale du Tchad.
Pour ces raisons, ce militant adhéré au MPS en 2018 à la demande, selon lui, du maréchal, démissionne du parti.