L’équipe de l’Agence d’administration des zones économiques spéciales (AAZES), conduite par son Directeur général, Ousmane Djougourou, a rencontré les opérateurs économiques, le 24 mai 2023. C’est pour leur exposer les opportunités qu’offrent ces zones économiques.

D’emblée, le Directeur général de l’Agence d’administration des zones économiques spéciales (AAZES) a indiqué que la richesse d’un pays repose sur un secteur privé qui a les compétences nécessaires pour produire. « La mission de production n’est pas celle du gouvernement. Le gouvernement doit promouvoir le secteur privé pour produire, pour créer de la richesse, pour créer des emplois », a déclaré Ousmane Djougourou.

Mais, observe-t-il, compte tenu de l’état embryonnaire du secteur privé tchadien, c’est le gouvernement, à travers la Fonction publique, qui est le principal pourvoyeur d’emplois. Pourtant, relève le DG de l’AAZES, le pays a beaucoup de potentialités. « C’est pour cela que le gouvernement a créé les zones économiques spéciales pour exploiter ces potentialités ».

Ousmane Djougourou informe que le partenaire Arise qui est dans la filière bétail-viande est présent dans sept zones économiques spéciales (ZES). Des ZES qui vont être développées dans les 23 provinces du pays, promet-il. « Il n’y a aucune exclusivité réservée pour le partenaire qui est là. Les zones économiques spéciales ont été d’abord créées pour donner des facilités à nos opérateurs économiques », assure le DG de l’AAZES.

Ousmane Djougourou invite donc les opérateurs économiques tchadiens à investir dans les ZES. Car, s’il reconnait qu’avant, les textes ne facilitaient pas beaucoup les investissements, il note que maintenant, il y a une loi incitative sur les investissements qui donnent beaucoup de facilités, beaucoup d’exonérations fiscales. « Les conditions d’accès aux zones économiques spéciales sont aussi facilitées par les textes », incite-t-il les opérateurs économiques.