Le forum national placé sous le thème “religion et traditions pour l’élimination des violences basées sur le genre (VBG)” a pris fin ce 10 juillet. C’est une initiative du gouvernement en partenariat avec l’UNFPA.
Renforcer les capacités des leaders religieux et traditionnels au sujet de la problématique liée aux VBG, obtenir un engagement des autorités religieuses et traditionnelles dans la lutte contre les violences basées sur le genre étaient entre autres les objectifs de ce forum. Il s’agit également de valoriser les potentiels des leaders religieux et mettre en place un mécanisme de veille communautaire.
Selon Élise Kakam, représentante du directeur régional de l’Afrique Centrale et de l’Ouest de l’UNFPA, le manque d’emploi pour les filles diplômées n’encourage pas celles qui sont encore dans les salles de classe à étudier. Mais, dit-t-elle, les leaders traditionnels et religieux qui ont acquis une meilleure compréhension des différentes formes des VBG au cours de ce forum ont en eux la clé pour mettre fin à ces violences. “Repartons fort d’un engagement visionnaire des leaders religieux et traditionnels à mener ensemble cette lutte contre les VBG”, exhorte-t-elle.
Les différentes autorités religieuses et traditionnelles se sont engagées solennellement dans la lutte contre les VBG. Il s’agit des représentants de l’entente des églises et missions évangéliques au Tchad, du conseil supérieur des affaires islamiques et la représentation des chefferies traditionnelles. Chacun d’entre eux a signé un engagement. Il s’agit entre autres de mener des campagnes de sensibilisation relatives à lutte contre les violences basées sur le genre, la formation des leaders religieux et traditionnels en vue de créer un environnement favorable à l’épanouissement de la fille, promouvoir des approches intégrées pour un plus grand accès des filles à l’école et leur maintien, punir les auteurs de VBG selon les lois.