L’Onu Femmes a organisé le lundi 15 juillet, un atelier de restitution de la mission d’appui de renforcement des capacités et d’accès aux produits du karité des femmes tchadiennes.
Permettre et accompagner la femme à s’autonomiser est le principal souci de l’organisation onusienne en charge de la femme. Cette mission d’appui de renforcement de capacité et d’accès aux produits du karité des femmes tchadiennes, dont la restitution a été faite ce lundi 15 juillet à N’Djamena s’inscrit dans ce sens.
Organisé en partenariat avec le ministère de la Femme, de la Protection de la Petite enfance et de la Solidarité nationale, cet atelier a pour objectif de donner l’occasion aux femmes évoluant dans la filière karité de partager les connaissances acquises avec les autres. Ces femmes sont par ailleurs bénéficiaires de la formation de l’Onu Femmes sur la transformation du beurre de karité,
« Cette formation nous a permis de comprendre et de préparer l’agriculture bio », témoigne une bénéficiaire, satisfaite de la formation. « Enfin nous avons compris grâce à cette formation que le karité est une source de création de richesse pour nous les femmes », ajoute une autre, âgée d’environ 50 ans.
Au Tchad, 90% des femmes évoluent dans la filière karité et le pays fait partie des 19 pays producteurs dans le monde. Le potentiel du karité au Tchad est estimé à 92 683 130 pieds de karité dans sept provinces. Ce potentiel produirait 556 000 tonnes d’amandes par an.
Cela représente une source de richesse pour le pays et par conséquent pour l’autonomisation de la femme. C’est pourquoi « nous avons initié la formation sur la transformation du beurre de karité pour éveiller les consciences », dit la consultante de l’Onu Femmes, Mane Khaye Diene.
Connaissant désormais l’importance du karité, les 91 femmes transformatrices du karité, ayant pris part à la formation de l’Onu Femmes, souhaitent que le gouvernement consacre une partie du budget de l’Etat pour développer la filière karité.