Le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Tom Erdimi, et celui de l’Education nationale, Moussa Kadam, ont lancé ce 19 juin, à N’Djaména, les épreuves écrites du baccalauréat session de juin 2023.
C’est au lycée Félix Eboué que le cortège des deux membres du gouvernement a marqué le premier arrêt.
Dans une salle à majorité féminine, le ministre de l’Enseignement supérieur a sorti d’une enveloppe la première épreuve, qu’il a dit trouver “facile”.
Sourire aux lèvres, Tom Erdimi et Moussa Kadam encouragent les élèves.
Après un tour au lycée technique d’enseignement commercial, le cortège se rend au lycée Sacré-cœur où tout semble aussi en ordre.
‘’Tout est mis en place. Hier, j’ai fait une visite inopinée à l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS). J’ai eu à constater que tous les présidents de centre sont à leur place. Contrairement aux habitudes, on ne porte pas les épreuves sur soi. C’est sur ordinateur et on les imprime le matin’’, informe Tom Erdimi.
Malgré des mouvements de grève, le ministre de l’Education se satisfait de la tenue du baccalauréat.
’’Il y a des séries où les filles dépassent les garçons. Malheureusement, il y en a d’autres où elles disparaissent comme dans les séries scientifiques’’, déplore Moussa Kadam, se réjouissant de la ‘’forte’’ présence des étrangers à cette session qui totalise 93.944 candidats.