Les employés nationaux de l’entreprise CETEC au service de la CNPCIC menacent de quitter les sites pétroliers d’ici lundi tout en déclenchant une grève sèche et illimitée. Ils réclament la prise en charge médicale, le versement des indemnités de fin contrat et les congés payés.

« En fait, nous sommes de la CNPCIC mais la CNPCIC nous a mis dans un bureau de placement appelé CETEC d’où nous avons travaillé 2ans et 4mois aujourd’hui. Arrivé au 25ème mois de nos relations contractuelles, CETEC nous présente, au lieu que ce soit le contrat à durée indéterminée, c’est plutôt le contrat à durée déterminée, chose que nous avons refusé et après négociation, la direction des ressources humaines de la CNPCIC est intervenue pour dire que CETEC est un bureau de placement et ne peut pas nous donner un contrat à durée indéterminée », a expliqué l’un des membres du bureau syndical.

Les employés de CETEC au service de la CNPCIC réclament la prise en charge médicale, le versement des indemnités de fin de contrat et les congés payés. Le bureau dit avoir informé la direction de CETEC mais celle-ci a rétorqué que le prélèvement des Impôts sur les Revenus de personne physique (IRPP) était mal calculé et que les agents lui doivent de l’argent. « Et donc au lieu que la direction CETEC nous donne la différence, elle dit que chacun de nous lui doit 886.269f », rapporte-t-il.

Le bureau syndical des agents de la CNPCIC a indiqué avoir entamé des démarches auprès des responsables de ladite entreprise depuis près de quatre mois mais les négociations n’avancent pas. La cellule syndicale des agents de la CNPCIC a envoyé plusieurs notes pour attirer l’attention de la direction de la CETEC. Elle a donné deux préavis de grève de trois jours en date du 29 août et première septembre. « Nous constatons avec amertume le silence complice du ministère de Pétrole et de l’Energie et de l’Inspection de travail de N’Djaména à qui, nous avons toujours envoyé des correspondances ».

Selon le communiqué de la cellule syndicale, les employés de nationaux de la CNPCIC entreront en grève sèche et illimitée le 3 octobre 2022. « Nous avons demandé à notre hiérarchie de mettre à notre disposition un moyen de transport pour nous qui sommes en brousse afin de regagner N’Djaména ».