La plateforme de la coordination des chefs de race et du Comité ad hoc des cadres du Guéra résidant à N’Djaména dénonce la violation de l’accord de paix signé le 19 mai, par les éleveurs nomades et demande au gouvernement de prendre ses responsabilités.

Dans un communiqué de presse, rendu public, le 13 juin, la Plateforme de la coordination des chefs de race et du comité  ad hoc des cadres du Guéra résidant à N’Djaména, dénonce le non-respect de l’accord de paix signé entre les communautés sédentaires et les éleveurs nomades opposés suite aux tragédies de Mangalmé, par la partie éleveurs nomades.

Selon le communiqué, plusieurs cas de violations flagrantes de cet accord ont été signalés. Le communiqué cite comme exemple le cas de Irégué ou quatre personnes ont été tuées le 03 juin 2023 et le cas de Saraf-Ousha où 31 moutons ont été volés par les arabes le 20 mai 2023. Tout cela, sans ignorer « le laxisme et les agissements des forces de l’ordre que la population n’arrive pas à expliquer », ajoute le document.

«Face à cette renonciation évidente de cet accord par la partie éleveurs nomades, le risque de confrontation avec les sédentaires est réel, avec la remontée du bétail transhumant du Sud vers le Nord», prévient le communiqué. Ainsi la plateforme appelle le gouvernement à prendre des dispositions pour éviter cela.