Mahamat Zen Bada, directeur national de campagne du candidat Idriss Déby Itno, a fait une mise au point relative à une publication faite par Human Rights Watch, sur le climat politique au Tchad. Il qualifie ce rapport d’une offensive médiatique.
intitulée « Répression préélectorale contre les opposants », la publication de cette organisation humanitaire a listé quelques cas notamment les interdictions des manifestations pacifiques et des rassemblements, leur répression à coup de matraque, par des tirs des gaz lacrymogènes, le décès par balle de la mère de l’opposant, Yaya Dillo Djerou entre autres.
L’ONG Human Rights Watch, qui a cité le ministre de la Justice dans son rapport, estime donc que les autorités tchadiennes devraient mettre fin aux mauvais traitements et aux passages à tabac, respecter le droit de réunion et enquêter sur les abus. « Les autorités devraient respecter les libertés d’expression et de réunion, veiller à ce que la police fasse preuve de retenue lors des manifestations de l’opposition, et enquêter d’urgence sur l’agression mortelle contre la famille d’un dirigeant de l’opposition et sur d’autres allégations d’abus », a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe de la division Afrique, de Human Rights Watch.
La direction de campagne du président sortant a décidé de faire une mise au point par rapport à cette publication et estime que “HRW gagnerait à diversifier ses sources d’informations afin d’éviter les manipulations et l’instrumentalisation, à moins que celles-ci ne soient consenties”. L’équipe de campagne du candidat Déby qui indique HRW “cache difficilement son parti-pris flagrant”.
En balayant d’un revers de main les “allégations de HRW”, Mahamat Zen Bada estime que “le processus électoral en cours a été inclusif dans son pilotage et il est irréversible dans son déroulement. Le scrutin présidentiel donnera la parole aux Tchadiennes et aux Tchadiens qui seront les seuls à choisir librement leur président de la République”.
La direction nationale de campagne du candidat du consensus invite en fin le gouvernement et la CENI à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir une élection présidentielle sereine et transparente.