En perspective de l’élaboration du cadre de collaboration pour la période 2024-2026 entre le système des Nations unies et le Tchad, une série de rencontres a débuté le 21 février. Aujourd’hui, c’est au tour des organisations de la société civile d’apporter leur contribution.

Pour la présidente de l’organisation des acteurs non étatiques du Tchad (OANET), Nailar Clarisse, la société civile joue un rôle important dans la défense des intérêts des citoyens, la protection et la promotion des droits de l’homme et de la démocratie. Aussi, poursuit Nailar Clarisse, la société civile lance des initiatives pour encourager les citoyens à participer aux processus démocratiques, aux mécanismes d’élaboration, exécution et de suivi budgétaire, à l’évaluation des politiques publiques, etc.

Cependant, pour faire face à ses défis ( vivre silencieuse et/ou se ranger du côté des acteurs politiques pour certaines, etc.), la présidente de l’OANET estime qu’il est important pour la société civile tchadienne et le système des Nations unies de revoir leur cadre de collaboration pour faciliter l’accès des OANET aux sources de financement ; renforcer leurs capacités techniques et institutionnelles.

Prenant la parole, la représentante-résidente du système des Nations unies, Violette Kakyomya, salue l’implication des organisations de la société civile dans des projets de développement, l’entrepreneuriat, le vivre ensemble. Elle reconnait que la société civile tchadienne évolue dans un contexte ‘’favorable’’ marqué notamment par un accès limité aux ressources extérieures.

Tout de même, la responsable onusienne appelle ses interlocuteurs de continuer a s’impliquer pour que le cadre de coopération 2024-2026 entre le système des Nations unies et le gouvernement prenne en compte les avancées, les défis et les contraintes en lien avec la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).