Il s’est tenu ce mardi, 12 mars, à l’hôtel de l’amitié, la revue conjointe du portefeuille des projets sous financement de la Banque mondiale pour la réduction de la pauvreté. Plusieurs ministres ont pris part à ces assises.

Le représentant de la Banque mondiale au Tchad, Rasit Pertev, a souligné que cet atelier n’est pas seulement un moment pour s’assurer que les programmes et projets sont mis en œuvre. « La revue d’aujourd’hui ne vise pas seulement à nous assurer que les projets et programmes sont mis en œuvre de manière à atteindre les résultats fixés mais elle intervient à un moment crucial ou la taille de portefeuille de la Banque mondiale a atteint un niveau jamais connu au par avant. En effet, avec 10 projets nationaux et 11 projets régionaux en cours d’exécution, les engagements de la banque au Tchad totalisent aujourd’hui près de 2.000.000.000$ américain», indique-t-il.

Ces projets sont des projets structurant qui selon Rasit Pertev vont certainement faire bouger certaines lignes en terme d’accès des populations tchadiennes au service sociaux de base. Cet atelier est donc une opportunité pour les acteurs principaux d’échanger en profondeur sur les recommandations de la précédente revue et de proposer des solutions pour améliorer les projets.

Pour lancer officiellement l’atelier, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Mahamat Assouyouti Abakar, fait le bilan de l’année 2023. « Comme vous le saviez, l’année 2023 a été une année difficile pour notre pays sur le plan macroéconomique, social et humanitaire», dresse le ministre.

« L’objectif principal de la revue conjointe de la Banque mondiale est d’améliorer les performances du portefeuille aux projets financés par la banque. À cet effet, elle permettra d’évaluer l’état d’exécution de recommandation, d’analyser les goulots d’étranglement qui entrave la mise en œuvre efficiente et efficace du projet programme et de proposer de pistes de solutions concrètes à l’attention du gouvernement et de la Banque mondiale sur les axes de réflexion“, précise Mahamat Assouyouti Abakar.