Le musée national du Tchad fait partie des toutes premières institutions créé en 1962 après les indépendances. A l’occasion de la célébration des 63 ans d’indépendance du Tchad,  tchadinfos a fait un tour dans cette institution.

Près de cent visiteurs (individuellement ou en groupe) durant cette année en cours, plus de 500 oeuvres religieuses, historiques, culturelles exposées et réparties dans les différents pavillons. ” Ce musée représente la seule structure étatique et culturelle dont dispose le Tchad. C’est l’endroit idéal pour que les fils du Tchad découvrent leurs richesses et pour celà, nous enregistrons des visites des nationaux et internationaux presque tous les jours“, explique le directeur national du musée, Adoum Gariam Philippe.

Ouvert en 1962 par la volonté de graver l’histoire et rendre l’art accessible au peuple, le musée national n’a pas encore failli à sa mission. Il représente aujourd’hui la demeure du crâne de Toumaï, considérée comme le berceau de l’humanité et découvert en 2001. Il n’a cessé de fonctionner et étoffe sa collection. Ils occupent aujourd’hui l’intégralité du palais, façonner par des années de colonisation, de décolonisation, en passant par l’ancien président tchadien Ngarta Tombalbaye à Idriss Deby Itno.

Dans ce palais artistique, on y retrouve par exemple le premier fusil du 3 ème président tchadien, Goukouni Oueddeye qui a dirigé le pays de 1979 à 1982. ” Ce fusil de marque italienne lui a servi dans les différentes batailles livrées qui ont abouti à la prise de pouvoir de N’Djamena. Il l’a remis dès son retour d’exil en signe de paix le 13 Avril 2010 au médiateur Abderaman Moussa“, nous relate-t-il.

Bien que le musée demeure aujourd’hui, l’unique cuve de conservation des biens culturels, politiques, historiques du Tchad, le directeur reconnait qu’il peine encore à assouvir sa mission.