Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin a présidé cet après-midi du lundi 27 février 2023 à la Beac de N’Djamena la première session de l’année du comité national économique et financier du Tchad.

Au cours de cette traditionnelle rencontre, les membres du comité national économique et financier dont certains ayant pris part par visio conférence ont passé en revue la situation de l’économie tchadienne de l’année 2022.

Nonobstant les dégâts causés par les inondations, l’économie tchadienne, selon le constat fait lors de la session s’est globalement bien comportée.

« Nous avons eu une croissance, les finances publiques se sont améliorées, nous avons bien exécuté le budget de l’Etat, renégocié le niveau d’endettement et nous avons pu adopter un budget 2023 en forte croissance et résolument tourné vers des investissements massifs pour désenclaver le pays, amélioré le cadre de vie à N’Djamena et lutter contre les inondations », souligne le ministre des finances.

Il ressort de cette session que tout au long de l’année 2022, l’Etat a fourni assez d’efforts qui se sont traduits par l’amélioration du climat des affaires et la rentabilité des entreprises. Mais surtout par une augmentation exceptionnelle du niveau de l’offre de l’énergie à N’Djamena et à l’intérieur du pays.

« Et depuis quelques semaines nous avons un niveau de production électrique suffisant pour les ménages et pour les industries aussi qui ont souffert de prix de l’énergie et du prix de carburant et du diésel pour faire tourner leur industrie », poursuit-il.

Pour la nouvelle année, l’Etat s’appuie sur la disponibilité de l’énergie pour donner une nouvelle dimension à l’économie. Grâce à la forte production énergétique qui va améliorer les capacités de productions des industries tout en améliorant leur rentabilité, l’Etat a tablé pour l’année 2023 sur un taux de croissance de 5%.  

Au-delà de ces constats, la digitalisation progressive de l’administration tchadienne constaté par le comité est un signe positif pour l’économie tchadienne.

Sur la question du pétrole, Tahir Hamid Nguilin souligne que la question de risque sur le cours de pétrole est scruté de près – « pour le moment nous surveillons cela et nous n’avons pas d’inquiétude particulière. » conclut-il.