Après la validation technique, la validation politique de l’avant-projet de loi portant protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille a eu lieu ce 9 mars à N’Djaména.

C’est avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qu’un Comité technique interministériel a élaboré cet avant-projet et son décret d’application. L’OIM informe qu’avant cette élaboration, des missions ont été effectuées au Niger et en Égypte pour identifier les ‘’bonnes pratiques’’ en matière de protection des travailleurs migrants.

La validation de cet acte n’est pas la finalité dans la domestication de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille ratifiée par le Tchad en février 2022, estime le secrétaire général du ministère de l’Administration du territoire et président du Comité interministériel, Mahamat Adoum Idriss. Il se dit confiant de la suite du processus.

Le Tchad a le deuxième plus grand nombre de réfugiés par habitant en Afrique. Selon une donnée du Global change data lab, reprise par l’OIM en décembre 2022, 28,75 personnes sur 1000 au Tchad sont des réfugiés du Soudan, du Cameroun, du Nigeria ou de la République centrafricaine.