La prise en charge clinique des survivant.e.s des violences basées sur le genre est au centre d’une formation, ce mardi 25 octobre à N’Djamena.

L’atelier fuite suite à la première formation qui a visé à renforcer les capacités des prestataires de santé de services de CISM sur une prise en charge clinique adéquate et de qualité des cas des survivant.e.s des VBG en vue d’améliorer la qualité dans le cadre de la prise en charge multisectorielle et intégrée.

La secrétaire générale du ministère de Genre et de la Solidarité nationale, Appoline Moudalbaye a expliqué qu’au Tchad la violence basée sur le genre est l’un des plus grands défis de protection auxquels les individus, les familles et les communautés sont souvent confrontés, avec beaucoup plus de risques pour les femmes et les filles que les hommes, de subir les violences sexuelles et domestiques.

Le CISM ou « Guichet Unique de prise en charge des survivants des VBG » est un dispositif de mis en commun de services de qualité visant à optimiser une approche multisectorielle de prise en charge médicale, psychosociale, juridique/judiciaire et de réinsertion socio-économique, à un même endroit physique, afin de garantir la qualité de service et la cohérence dans l’application des principes directeurs de la confidentialité, de la sécurité, de la sureté, du respect et de la non-discrimination.

Selon elle, le gouvernement du Tchad œuvre en collaboration avec ses principaux partenaires technique et financier, notamment l’UNFPA, le PNUD et l’UNICEF ainsi que les partenaires de la société civile pour l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, de toutes les formes de discrimination sexiste et des pratiques néfastes telles que le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines.

« Le gouvernement du Tchad a opté, en accord avec ses partenaires techniques et financiers du système des Nations unies, pour la mise en place des centres intégrés de services multisectoriels (CISM) pour la prise en charge des survivants de VBG » précise-t-elle.

Pour rappel, la première formation sur la prise en charge intégrée et holistique des survivants des violences basées sur le genre à lieu en mars 2022.