CULTURE – Longtemps dans l’ombre, le mannequinat s’impose de plus en plus dans les cultures urbaines au Tchad. Très en vogue ces dernières années, le métier est apprécié par les jeunes à l’image de Sindjo Louis Alan.

Au salon The Beauty Lounge by-fa,dans un air confiant et serein, Sindjo Louis Alan, surnommé  “Samy le mannequin miel”, assure son rôle de manager et  superviseur  des travaux de ce salon. Pour lui, ce travail remplace ses répétitions de mannequinat en cette période de Covid-19 où les choses ne sont plus comme avant.

« J’ai commencé ma carrière dans le mannequinat en 2013-2014 avec l’agence Africa Queens. On se bat toujours pour ce qu’on aime. C’est pour quoi je suis arrivé aujourd’hui à être un mannequin connu surtout grâce à  l’hospitalité et la place que le Tchad et les Tchadiens m’accordent. Je me sens comme dans mon pays même  si suis camerounais», confie Samy. Pour lui, il n’y a pas de doute, son amour pour les vêtements, le voyage et les rencontres, l’a motivé à embrasser cette carrière.

« La mode est mon monde » fait savoir Sindjo Louis Alan. Lauréat de la compétition  Top  modèle Tchad  en modèle Tchad masculin et Top modèle en 2018 du concours Melegance international, il se dit être mannequin par passion et par amour pour la mode malgré quelques  tentatives de découragement dans son entourage. « La frustration des anciens  ne m’a pas vraiment  facilité l’intégration dans le cercle des mannequins. Au niveau des parents, ils n’étaient pas vraiment d’accord pour que j’embrasse la carrière de la mode mais j’ai simplement suivi ma passion», assure-t-il avec conviction.

Agé de 26 ans, Samy ne pense que du bien de quelques grands noms de la mode tchadienne. Il cite Solkem Ngarmbatinan, promotrice de Saamha N’Djamena Fashion Week, qui donne une grande visibilité à la mode tchadienne sur l’international. Il rend aussi un grand hommage au regretté J. Rabel, styliste et promoteur de Kelou Fashion, un autre grand évènement de la mode tchadienne. Pour Samy, ces grands auxquels il associe ceux de Camara et d’autres stylistes tchadiens ou résidant au Tchad, font du Tchad un carrefour de la mode.

sidjo Louis Alain saisi l”occasion pour inviter tous les jeunes qui rêve d’être mannequin mais qui son limités «Pour ceux qui aimeraient se lancer dans le mannequinat, c’est de le faire avec passion de savoir pour quoi ils aimeraient embrasser le milieux si c”est pour faire une  carrière internationale,en suite il faut vraiment avoir de la patience et la persévérance pour y arriver», Il ajoute que les parents doivent plutôt encourager leurs enfants qui souhaitent être mannequins, chercher à comprendre le domaine dans lequel  l’enfant s’est  lancé et pourquoi a-t-il choisi cela afin de faire un suivi et aider l’enfant à travers des conseils.