Lors de sa prise de fonction hier, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement de transition, Abderaman Koulamallah a aussi eu une pensée pour la presse privée.
« Quant à la presse privée, je serai à leur côté, car elle contribue à notre démocratie et nous avons le devoir de la subventionner et lui permettre de survivre. Sa disparition serait la disparition de la démocratie plurielle que nous voulons », a déclaré le ministre Abderaman Koulamallah.
Il a rappelé qu’à la Conférence national souveraine en 1993, des résolutions ont été prises pour subventionner la presse privée. Il s’engage à ce que cet engagement soit tenu avec l’appui des « plus hautes autorités ». « Le Conseil militaire de transition et le gouvernement ont conscience de votre rôle et de votre responsabilité dans cette phase si délicate et soyons assurés que leurs engagements pour le bien-être des Tchadiens et la préservation de notre liberté si chèrement acquise seront préservés », a-t-il conclu.