N’DJAMENA, 6 février (Xinhua) — Les magistrats et responsables de la police nationale du Tchad sont formés, à partir de jeudi, sur la protection internationale des réfugiés, a constat é un journaliste de Xinhua.
“Il ne s’agit de la protection physique, mais également juridique des réfugiés”, a indiqué à Xinhua Bamba Tané, administrateur principal de protection au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).
La formation, organisée par l’agence onusienne, est axée sur plusieurs thèmes, à savoir le contexte de protection des réfugiés au Tchad, le caractère civil et humanitaire des camps des réfugiés, le rôle et la responsabilité des acteurs (Etat, HCR et réfugiés), ainsi que la prise en charge psychosociale des réfugiés.
En début de semaine courante, des officiers de la gendarmerie et des douanes tchadiennes ont bénéficié de la même formation.
Le Tchad abrite sur son territoire plus de 434.000 réfugiés et demandeurs d’asile. Ces réfugiés sont repartis à l’Est (des Soudanais) et au Sud (des Centrafricains), ainsi qu’à N’Djaména, la capitale (un millier de réfugiés urbains et demandeurs d’asile). Il faut également compter 546 Nigérians, qui ont fui les affrontements entre l’armée nigériane et la secte islamiste Boko Haram, pour se réfugier dans la région tchadienne frontalière du Lac.