Le journal sud culture a organisé du 25 au 27 octobre 2023, la première édition de la formation des journalistes culturels sous le thème central « Le journaliste culturel à l’ère du numérique ».

Pendant 72 heures, les journalistes en charge de la culture venus de différents organes de presse ont reçu des enseignements pouvant renforcer leurs capacités dans l’exercice de leur fonction. Cet atelier a permis le partage des connaissances et techniques numériques utilisées pour produire les œuvres culturelles et leur vulgarisation auprès des consommateurs. Au bout de trois jours de formation, les bénéficiaires de cette première édition recommandent ce qui suit:

Au gouvernement et ses partenaires d’accorder une priorité à la promotion culturelle gage du développement; de prendre des dispositions pour soutenir les œuvres culturelles notamment l’association des journalistes culturels à travers sud culture pour la réalisation de telles initiatives qui participent au développement de l’art; de se pencher sur la création d’une école des arts en lien avec le métier du journalisme.

Aux organisateurs de pérenniser de tel cadre d’échange favorable pour le brassage et la promotion du journalisme de l’art et de la jeunesse; élargir le temps de la formation pour permettre aux intervenants d’aller au bout de leur expérience; étendre la formation en faveur des journalistes et media des provinces; mettre sur pied une plateforme pour les journalistes ayant bénéficier de cette formation. Aux promoteurs culturels de prendre le soin de communiquer en amont avec les journalistes pour la couverture de leurs évènements à promouvoir.

Dans son allocution de clôture, le président de l’Union des Journalistes Tchadiens, Abbas Mahamoud Tahir a indiqué que  la culture rassemble les hommes au-delà de leur différence, favorise le brassage et la cohésion sociale dans un pays mais force est de constater que la presse tchadienne reste très attachée à la couverture des activités politiques. « La presse tchadienne est très attachée à la couverture des activités politiques. C’est pourquoi cette formation est essentielle pour tous les services de la promotion culturelle afin de concevoir la culture vectrice de cohésion sociale mais aussi de communication intercommunautaire pour démanteler les préjugés. Il est donc important de continuer à renforcer la capacité professionnelle des journalistes culturels à travers des ateliers comme celui-ci ».