Le commissaire général du festival littéraire “Étudiant de Soweto”, Martin Dionro, a animé un point de presse ce lundi 27 février 2023 dans la salle de conférence de la radio FM Liberté. Une déclaration pour annoncer la tenue dudit festival du 15 au 18 mai 2023 à Moundou, chef-lieu de la province du Logone Occidental.

Ce festival a pour objectif de rendre davantage accessible les œuvres tchadiennes et leurs auteurs, d’encourager les écrivains en herbes à avoir confiance en eux et tenir ferme à leur passion et amour pour les Belles-Lettres, de contribuer de manière conséquente à la réussite des présentations de dédicaces des œuvres des écrivains tchadiens et d’œuvrer pour la cause du livre en général. C’est dans cet optique que le collectif a décidé de rendre un hommage “digne et mérité, de la manière la plus accrocheuse” à Maoundoé Naindouba par l’organisation de ce festival.


L’artiste ne meurt jamais. Et nous attachons du prix à tous ceux et toutes celles que la mort a emportés mais qui demeurent avec nous en esprit pour l’esprit et les valeurs inhérentes à la vie qu’ils nous ont communiqué et légué. C’est ainsi que nous avons retenu la pièce, tragico-comique de l’auteur, L’Etudiant de Soweto, comme nom du festival envisagé”. A indiqué le commissaire du festival Martin Dionro. Ce, pour rendre honneur et la gloire dignes de rang de ce dramaturge tchadien, fils du terroir, le Logone Occidental. A t-il ajouté.


Il mérite reconnaissance de ses pairs de la nouvelle génération . Car il était un paradigme, un mentor, un inspirateur pour nous tous . Et nous voudrions solennellement le rappeler par ce festival littéraire portant le nom de son célèbre ouvrage L’Étudiant de Soweto”, a justifié le commissaire.


Selon lui, sa pensée est toujours d’actualité, inspirante, originale, moderne et ce festival est un moyen de la mettre à jour pour éveiller la génération présente et future à savoir tirer profit de l’essentiel du patrimoine commun et héritage sans borne que sont Maoundoé Naindouba et son œuvre “L’Etudiant de Soweto”.

Il est immortelsa plume, il a su aborder avec dextérité et sans complaisance les maux qui handicapent notre humanité actuelle, comme la discrimination ou l’apartheid, l’intolérance, la mauvaise gouvernance, le racisme, le rejet de l’autre, l’injustice de toute sorte, le manque du respect à la dignité de la personne humaine, le nécessaire et sincère dialogue pour le bien de tous, la justice, l’égalité, le partage du bien commun et surtout l’épine dorsale de toute société, l’éducation et l’esprit du vivre-ensemble dans le respect de la diversité et de l’unité”