La mission conduite au Kanem et dans le Barh-El-Gazel par la délégation de FAO et ses partenaires des universités des Etats Unis est arrivée à son terme. Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet ” gestion intégrée du bétail pour la nutrition des enfants de moins de 5 ans au Tchad “. Ce 31 Août, ladite délégation a organisé un atelier de dissémination des résultats d’enquêtes réalisées en mars 2023 dans le Barh-El-Gazel.

Après des visites de restitution et de dialogue dans les villages de Mao, cette fois-ci c’est à Moussoro que les activités se se déroulées. Ce 30 août, les différentes équipes de Fao et ses partenaires s’étaient rendues au village Waga et Toumya.

Aujourd’hui, 31 aout, c’est un atelier de dissémination des résultats d’enquêtes réalisées par ces équipes de chercheurs qui se tient. Pour le chef d’antenne de Fao de Moussoro, Djemba Noumy Bonaventure, en plus de la présentation des résultats d’enquêtes, ” l’objectif de cet atelier est également d’approfondir les discussions autour de ces résultats afin d’identifier ensemble les solutions possibles à envisager”.

Il poursuit que ce projet dont la vocation est de contribuer à améliorer l’alimentation, donc la santé des enfants peut être un créneau d’identification d’autres pistes de recherche en la matière pour des étudiants et chercheurs qui en exprimeraient le besoin.

Accueillant cette équipe dans sa région, général Loum Innaïssou Laïna, gouverneur de la province du Barh-el-Gazal se dit satisfait par le fruit de ce travail de recherche et rappelle par la suite l’intérêt du gouvernement tchadien vis à vis de ce projet.

L’analyse des sources d’eau de boisson pour l’évaluation du niveau de contamination; l’analyse de la teneur en chlore tolérable pour la consommation et l’analyse des pratiques socioculturelles en lien avec la gestion de l’eau et du bétail; l’alimentation et l’allaitement des enfants mais aussi, le suivi des mouvements à l’aide des trackers pour analyser l’utilisation de l’eau par les femmes qui pratiquent la migration saisonnière avaient constitué le nœud de ces recherches.

Ces recherches ont été réalisées en collaboration avec l’université de Tufts des Etats Unis, l’institut de recherche en élevage pour le développement (IRED), le laboratoire national des eaux de N’Djamena et l’université du Tchad.