Le projet de loi des finances de l’année 2024 est atypique, estime le gouvernement.

Dans le compte-rendu du conseil des ministres de ce 8 novembre, le gouvernement a adopté le projet de loi des finances 2024.

Dans ce projet, le gouvernement a pris des engagements et annoncé des réformes. Il prévoit l’interdiction des dépenses avant ordonnancement (DAO) ; de recettes prévisionnelles ‘’jamais égalé’’ de plus de 2 004 milliards contre 1 884 milliards en 2023, contre des dépenses de l’ordre de 1 935.

Ce budget alloue directement des ressources aux provinces et aux communes à hauteur de 10% de la TVA ; réduit le taux de l’IS (impôt sur les sociétés) de 35 à 30% ( sauf pour les mines et le pétrole) ; allège les impôts pour les petites entreprises et une exonération pour l’importation des casques pour les engins à deux roues.

Il est également prévu des dépenses additionnelles pour des secteurs prioritaires : une hausse de plus de 55% du budget du ministère de la Santé publique ; au niveau des ministères de l’Education et de l’Hydraulique, l’augmentation sera de plus de 18% ; idem pour des ministères de l’Environnement ( 220%) et de la Justice (49%), de la Culture (23%).

Au titre de la Solidarité nationale, une hausse de 11% est décidée et la Commission nationale d’accueil des réfugiés verra son budget grimper à 400%.

Le gaz domestique sera subventionné à hauteur de 30 milliards et la sécurité alimentaire bénéficiera de 5,5 milliards.