SOCIÉTÉ – Refugiés dans les salles de classe du lycée de Walia, les sinistrés du 9e arrondissement de N’Djamena inquiètent les responsables de cet établissement. C’est à travers leurs comportements à l’exemple de l’utilisation des bois des tables-bancs pour la cuisine et la défécation à l’air libre.


A quelques jours de la composition des deuxièmes épreuves du baccalauréat 2020 et quelques semaines de la reprise des cours, la direction du Collège d’enseignement de Walia reste très pessimiste. Les locaux de cet établissement ont servi d’un lieu de refuge pour les victimes des dernières pluies. L’incivisme et le manque d’hygiène sont remarquables à l’entrée du lycée.

La défécation à libre

Toilettes remplies des déchets de tout genre, les réfugiés de l’inondation sont contraints de déféquer derrière les salles de classes sans crainte d’une maladie. Là-bas l’hygiène sanitaire n’a pas sa place, adulte et enfant se mettent à l’aise là où ils peuvent. Dans un entretien accordé à Tchadinfos, le premier responsable du CEG trouve que tout le monde est exposé aux risques des maladies.

Incivisme

Le directeur administratif a déploré le comportement obscur et incivique de certains sinistrés logés dans les salles de classe du Lycée de Walia. Selon lui, son équipe a surpris plusieurs fois ces victimes des dernières inondations en train d’utiliser les bois des tables-bancs pour la cuisine. Des images de quelques personnes surprises entrain de préparer le repas avec ces équipements scolaires sont disponibles.

Face à cela nous nous sommes rapprochés auprès des accusés pour avoir leurs versions. Nombreux ont nié catégoriquement les faits qui leur ont été reprochés. Ils ont confié que pour trouver de quoi manger même ce n’est pas facile comment utiliser ces accessoires pour cuire.

Avec la composition des secondes épreuves du baccalauréat qui se pointent à l’horizon. Ils auront d’énormes difficultés pour la reprise administrative prévue d’ici une semaine et aussi collective en début d’octobre. Ils interpellent les autorités en charge des sinistrés à redoubler d’effort pour mettre de l’ordre et que le gouvernement amenage urgemment le site d’accueil de Toukra pour les déplacer.