La mesure interdisant le port de la burqua intégrale continue de rencontrer des résistances. La police nationale ne cesse de traquer les contrevenants. Dans la journée d’hier au cours d’une rafle inopinée 62 femmes ont été arrêtées ici à N’Djamena.
Elles ont été présentées ce matin à la presse par le ministre, de la sécurité publique et de l’immigration Ahmat Mahamat Bachir. A ces personnes et leurs parents et connaissances convoquées pour la circonstance le ministre les traitant des hors la loi, les a sermonné et a indiqué que pour leur libération, il faut s’acquitter d’une amende forfaitaire de cent mille francs.
Par contre les rafles continueront et ceux et celles qui seront appréhendés vont être considérés comme des complices des terroristes et la loi anti terroriste adoptée par l’assemblée nationale s’appliquera dans toute sa rigueur. Pour le ministre, les tchadiens dans leur ensemble sont contre le terrorisme et que le pays tout entier est en guerre contre le terroristes car il s’agit de la question des vies humaines.
Cette mesure d’interdiction du port de la burqua d’après le ministre doit s’appliquer sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre dans la foulée a rappelé aussi la mesure interdisant la circulation des véhicules à vitres fumées même originaux prévient-il ; on cassera ces vitres et c’est le dernier avertissement que nous donnons aux propriétaires de ces véhicules martèle Ahmat Mahamat Bachir qui insiste, qui bafoue la loi le trouvera sur son chemin.