Le poète et nouvelliste tchadien, Attié Djar Alnabi, a présenté, ce samedi,21 août, à la Bibliothèque nationale, sa nouvelle titrée : “Le serpent”.


“Le serpent” est un recueil de 107 pages, constitué de 14 nouvelles. “Le serpent est la solitude, la solitude d’une maladie inguérissable, la solitude d’une trahison conjugale, la solitude d’une déception amoureuse, la solitude de l’homme face à son orgueil, la solitude de l’insatisfaction matérielle“, justifie Attié Djar Alnabi. Pour lui, le serpent est finalement “dans l’homme. C’est l’intestin, et en l’homme comme sexe. Il tente, trahit et punit”.


“Le serpent” plonge le lecteur dans l’univers sinon l’état de solitude des personnages, la question de séparation sous différentes formes est invoquée”, selon le chroniqueur littéraire, Sosthène Mbernodji.
Ce livre aborde la question du mal, de la méchanceté, du Sida, de la cohabitation et bien d’autres maux qui nous guettent. Comme dans toutes ses nouvelles, “Le serpent” “a pour décor spatio-temporel le Tchad ou un pays qui lui ressemble”, d’après Sosthène Mbernodji.

Qui est Attié Djar Alnabi?


Né à Fort Lamy, le 10 octobre 1971, il est membre fondateur de Tchad Non-violence et l’Union des poètes tchadiens. Attié est titulaire d’un doctorat de troisième cycle, de littérature française, à l’Université d’Alger. Actuellement, il est enseignant-chercheur à l’Université Adam Barka d’Abéché et à l’Ecole normale supérieure d’Abéché.