Une rencontre d’échanges s’est tenue ce jour entre le Comité olympique et sportif tchadien (Cost) et la fondation Ramon Grosso.  Ces deux entités s’engagent à se soutenir pour la valorisation du potentiel des athlètes tchadiens.

Le pays regorge de nombreux talents. Mais, relève Idriss Dokony Adiker, président du Comité olympique et sportif tchadien (Cost), la grosse difficulté demeure le manque d’infrastructures et des conditions adéquates de formation. « Les partenariats entre les pays sont plus qu’importants. Nous sommes là pour faire la promotion du sport et aider les athlètes à bénéficier des possibilités de formation dans des centres spécialisés », souligne-t-il, appréciant le sacrifice consenti par certains athlètes en remportant des médailles sur la scène internationale.

C’est à partir de 2016 que la fondation Ramon Grosso a commencé à tisser des partenariats avec des structures implantées au Tchad comme le centre hospitalo-universitaire le bon samaritain, le collège Saint-François Xavier. La fondation allie éducation et sport dans ses actions. Son président, Roman Grosso Mateo, constate également qu’il y a des talents à faire valoir.

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Par exemple, il explique que les 5 jeunes filles formées en Espagne en gymnastique ont acquis des capacités qui ont « ébahi toute l’Espagne ». De ce fait, Grosso propose aux autorités tchadiennes d’encadrer les athlètes dès leur bas âge pour espérer avoir un bon résultat à l’avenir.

En attendant qu’un cadre règlementaire durable ne soit mis en place, le Cost et la fondation Ramon Grosso, s’engagent à travailler pour l’essor des athlètes tchadiens. Le grand défi en vue est leur participation aux Jeux olympiques de Paris 2024.