Les Jeux de la Francophonie ont débuté depuis le 28 juillet 2023 à Kinshasa en République démocratique du Congo. Le Tchad y est représenté dans six disciplines. Malheureusement, les amoureux du sport sont déçus des résultats qu’ont obtenus jusque-là par les représentants du Tchad.

Tous les quatre ans, durant l’année post-olympique, les Jeux de la Francophonie réunissent plus de 3 500 jeunes talents ayant la langue française en partage. Au Tchad , six disciplines sont représentées.

Cette participation des sportifs tchadiens à cette grande messe du sport et de la culture est aussi une opportunité pour le Tchad de se positionner avec les grandes nations dans le domaine du sport.

À ce jour, le Tchad a remporté seulement deux victoires dans la discipline lutte africaine et le groupe Toumaï danse est qualifié pour la phase finale, dans la catégorie Hip Hop.

Dans la capitale tchadienne, d’aucuns pointent du doigt le retard dans la préparation des participants pour les Jeux de la Francophonie, d’autres évoquent le favoritisme dans la sélection.

Pour Deuh’b Zyzou, chroniqueur sportif, les résultats obtenus jusque-là sont dus au manque de sérieux dans la préparation et dans le manquement d’investissement du pouvoir politique.

Le problème est que nous ne sommes jamais préparés pour ces genres de rencontres comme les Jeux de la Francophonie. C’est à la dernière minute que nous cherchons les joueurs et autres modalités pour la participation. Le niveau des joueurs aux Jeux de la Francophonie reflète l’image même du résultat. Depuis l’ouverture, je pense que c’est dans la discipline de lutte africaine que nous avons remporté deux victoires“, regrette-t-il.

Cependant, au niveau de basket-ball, peut-être que le grand public ne connaît pas, mais il faut reconnaître que les filles qui participent pour le compte du basketball n’ont pas l’âge requis pour participer à cette compétition. Pour participer aux jeux de la francophonie, il faut avoir au minimum 18 ans, nous sommes allés avec les enfants de 14 ans“, dévoile Deuh’b Zyzou.

Ce qui manque pour le développement du sport au Tchad, c’est juste le manque de la volonté politique. Les politiques refusent d’investir dans le sport. Un pays comme le Tchad, avec toutes les crises que nous subissons tous les jours, il n’y a que le sport qui pourra atténuer nos souffrances. Il faut investir dans le sport pour gagner des compétitions” suggère Deuh’b zyzou.