Profitant de son séjour au Tchad dans le cadre du sommet du G5 Sahel, la directrice de la division Afrique de l’Ouest et du centre du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) s’est rendue dimanche dans la province du Chari-Baguirmi pour visiter les investissements réalisés avec l’appui de son institution.

Après la signature samedi d’un accord de financement du programme conjoint Sahel en réponse aux défis de covid-19, conflits et changements climatiques, Nadine Gbossa, directrice de la division Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA descend sur le terrain avec une importante délégation.

Cette visite à Dourbali, dans le Chari-Baguirmi consiste à  toucher du doigt les réalités de la population bénéficiaires du financement du FIDA par le biais du Projet de Renforcement de la Productivité des Exploitations Agropastorales Familiales et Résilience (REPER).

A Dafala, une localité située à une quarantaine de kilomètres de Dourbali, le projet REPER a procédé à l’aménagement d’un site agricole d’une superficie de 212 hectares. L’objectif étant d’accompagner et d’accroitre la productivité de la population des neufs villages qui partagent le site. « Les agents du projet REPER guident les exploitants en leur montrant les techniques de production leur permettant de dupliquer dans d’autres champs afin d’augmenter leur production », explique Abdoulaye Mahamout Labit, coordonnateur du projet REPER.

Le coordonnateur du projet REPER (en boubou)

La délégation a ensuite visité les locaux flambant neufs devant abriter désormais l’antenne du Chari-Baguirmi du projet REPER.

Le REPER est le nouveau fruit de la coopération entre le Tchad et le FIDA. Son objectif consiste à apporter des réponses adaptées à la population de la zone sahélienne afin de faire face : aux effets des changements climatiques, au problème d’accès à l’eau, à l’insécurité alimentaire…

Les bénéficiaires