Les ressortissants du Grand Moyen-Chari résidant à N’Djamen, par un point de presse, demandent la relève du gouverneur et sa suite. En cause, les événements douloureux survenus à Sandana, dans le canton Koumogo.

Ils se sont réunis ce dimanche 13 février dans un restaurant à N’Djamena. A l’ordre du jour de cette réunion spoontanée de concertation des ressortissants du Grand Moyen-Chari est un seul point : des actions collectives à entreprendre à la suite du massacre de 12 habitants du village Sandana par des éleveurs.

Après la présentation des participants, le président de la séance, Ndiguingué Mayenan a accordé la parole à l’assistance pour la proposition d’actions à entreprendre. Un tour de rôle, dans un sentiment de colère et d’indignation collectivement partagés, les participants ont égrené une certaines d’actions à entreprendre :

  • L’observation d’une journée de deuil, de marche pour la dignité et la justice dans toutes les villes du Tchad et à l’étranger le mardi le 15 février 2022 ;
  • La descente collective à Sandana dans les prochains jours ;
  • La relève immédiate du gouverneur et des autorités administratives en fonction dans le Grand Moyen-Chari ;
  • Le démantelement des ferricks et l’interdiction de séjour de leur population dans la grand Moyen-Chari;
  • La mise en place des comités de suivi-évaluation des décisions à N’Djaména et dans toutes les autres provinces du Tchad, s’il y a lieu ;
  • La mobilisation des ressources (financières et matériels) en soutien aux actions décidées ;