Le métier de blanchisseur, une activité génératrices de revenus rapportait déjà bien à N’Djamena, l’est encore davantage en cette période de préparation de la fête de Ramadan. 

À l’approche de la fête de Ramadan, la communauté musulmane se prépare au fur et à mesure que le jour s’approche. Dans les stations de lavage et au bord du fleuve Chari, on observe des blanchisseurs avec des tas devant eux à laver. On peut aussi voir sillonner dans les quartiers, les blanchisseurs avec plein de tapis, de rideaux chargés sur le porte-tout pour le lavage. Cette activité génère de revenus à ceux qui la pratiquent. Un tour dans les quartiers de la ville de N’Djamena, suffit pour toucher du doigt la réalité.

Bogolna Sesso Dourkamla, propriétaire d’une station de lavage rapporte : << Depuis que je suis dans cette activité, cela me permet de subvenir à mes besoins quotidiens. On reçoit beaucoup de clients en cette période de préparation de fête même si comparativement à l’année précédente, c’est un peu en deçà. J’emploie 3 jeunes que je paye par mois. Mais nous rencontrons des difficultés concernant la hausse de prix de carburant>>.

Pour les blanchisseur au bord du fleuve, cette activité n’est pas sans conséquence. “Nous rencontrons bcp de problème dus à l’insécurité et part rapport aux frais que les agents de la mairie prélève sur nous Mais Dieu merci, à travers cette activité, On réussit à tenir le coup de la vie”, relate un blanchisseur.

Il faut relever que les personnes qui font ce travail aident aussi beaucoup d’autres qui n’ont pas le temps pour faire la lessive.

Ngambi Daniel, stagiaire