Une pénurie de la bière est observée depuis près de deux semaines à N’Djamena. Des consommateurs de la bière produite par les brasseries du Tchad, sont contraints de renoncer à leur goût habituel. Ce sont les boissons frelatées et autres importées qui remplacent désormais la bière pour certains d’entre eux.

Pendant que les alimentations et bars ferment leurs portes par manque de bière, les espaces de vente des boissons dites frelatées se remplissent. Cet engouement est visible dans beaucoup de recoins de la capitale tchadienne.

De Kabalaye à Boutalbagar en passant par les quartiers Chagoua, Abena et Walia, les coins de vente des boissons frelatées communément appelé Johnny, Kitoko, Leader sont pris d’assaut par d’anciens clients des cafés.  Ils n’en peuvent plus avec la pénurie de la bière dont la cause n’est pas connue jusque-là.

Certains pensent que les brasseries du Tchad sont en panne technique et que rien ne présage la reprise de la production de la  bière. Ainsi, ils trouvent nécessaire de s’adapter à la situation en adoptant ces boissons.

D’autres pensent que les brasseries du Tchad chercheraient plutôt à imposer un goût aux consommateurs tchadiens. Pour eux, cette pénurie a d’abord commencé par les boissons les plus consommées. Pour combler le vide, ces consommateurs ont été contraints de consommer toute boisson existante. Des tenanciers véreux vont jusqu’à augmenter les tarifs de ces boissons disponibles. D’autres affirment vouloir maintenir leur clientèle en vendant les boissons frelatées voir importées des pays voisins.   

L’on se demande quand est ce que cette situation sera résolue pour les consommateurs, vu que la vente et la consommation des liqueurs frelatées sont interdites à cause de leurs effets nocifs sur la santé humaine.