Placé sous le thème “Le défi de la transformation du riz au Tchad: perspectives et opportunités pour les acteurs de chaîne de valeur”, le 1er salon du riz au Tchad ( SARIT) a été ouvert ce 8 décembre au Palais des arts et de la culture à N’Djamena.

L’objectif de ce salon est de mettre au centre cette filière qui fait face aux défis majeurs. Ces défis sont la maîtrise de l’eau, la variable climat notamment les retards de pluies sinon les inondations, la faible utilisation d’intrants, la faible mécanisation, la faible transformation, le manque d’accès aux financements et l’absence de mécanisme régulateur.

Le riz est un aliment primordial, selon le Directeur général du ministère de la Production et de la Transformation agricoles, Guiradoum Nandingar. Le Tchad dispose d’une grande superficie de terre arable sous exploitée dans 9 des 23 provinces que compte le pays et qui peuvent être utilisées pour la production du riz. Cependant, le secteur rizicole tchadien est confronté à de nombreux défis.

Le gouvernement à travers le ministère de la production et de la transformation agricole travaille activement pour développer la production locale de riz afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz et de stimuler la croissance économique à travers l’agriculture.

Le Tchad produit 250.000 tonnes de riz par an. Ce qui ne répond pas à la demande du marché. Durant trois jours que prendra ce salon, les échanges seront portés sur les défis et perspectives de la transformation de ce produit.