Le coordinateur de l’Organisation panafricaine pour la paix et la résolution des conflits (OPRC), Abdoulaye Fallah, a animé un point de presse ce 11 octobre pour informer de l’initiative, « Accueil de l’excellence à Julie Djimalngar ».

Julie Djimalngar est une jeune étudiante tchadienne qui s’est distinguée en étant la meilleure étudiante de l’année à l’université libre de Kigali au Rwanda. A travers l’opération « Accueil de l’excellence à Julie Djimalngar », l’OPRC appelle les Tchadiens à sortir massivement le 11 novembre prochain à l’aéroport international Hassan Djamous pour réserver un accueil triomphal pour honorer cette Tchadienne pour sa réussite académique exceptionnelle et pour avoir honoré le pays.

Pour Abdoulaye Fallah, cette initiative se justifie par plusieurs facteurs importants. « A l’heure actuelle, l’accès à l’éducation pour les filles reste un défi dans de nombreuses régions du monde y compris le Tchad. En mettant en lumière le parcours exceptionnel de la jeune tchadienne, le projet envoie un message positif sur l’importance de l’éducation des filles, le vivre-ensemble, la cohabitation pacifique et montre qu’elles ont le potentiel de réussir brillamment dans leurs études ».

En outre, poursuit le coordinateur, en mettant en avant le parcours de la jeune tchadienne comme exemple de réussite, le projet crée un modèle inspirant pour d’autres étudiants, en particulier les filles, les incitant à travailler dur et à viser l’excellence académique. « Cela peut avoir un impact positif sur la motivation des élèves et encourager une culture de l’excellence dans les écoles et universités ».

L’Organisation panafricaine pour la paix et la résolution des conflits a pour mission de promouvoir le développement social, le bien-être collectif et le vivre-ensemble. « En soutenant activement cette jeune tchadienne, l’OPRC démontre son engagement en faveur de l’éducation et de l’égalité des chances pour tous. De plus cela renforce la cohésion au sein de la communauté tchadienne, car le succès individuel est célébré comme un succès collectif », estime Abdoulaye Fallah.