Dès 06h du matin elles sont au four et au moulin munis des pelles, râteaux et autres matériels pour assurer la propreté de la ville de N’Djamena. Ces femmes appelées techniciennes de surface sont chargées de nettoyer les voies publiques. Cependant, au cours de l’exercice de leur activité, il est observé des comportements caractérisés par l’incivisme des usagers de la voie publique.

Afourni Adana qui exerce ce métier depuis 2 ans fait savoir qu’elles sont victimes des injures de la part des citoyens lors des opérations de nettoyage. “Les usagers nous traitent de tous les noms d’oiseau, mais on est obligé de supporter leurs injures“, dit-elle avec pincement au coeur. Ce n’est pas tout. D’autres actes d’incivisme sont souvent posés lors des nettoyages. “Certains citoyens pendant qu’on nettoie jettent des bouteilles vides, des mouchoirs déjà utilisés et d’autres objets à travers les vitres de leurs voitures“, ajoute Kaltouma Mahamat Mbodou, une technicienne de surface.

Face à ces actes et comportés auxquels sont confrontés ces balayeuses, Mahamat Issa, un citoyen lamda, suggère aux responsables communaux de revoir les horaires de travail de ces dames. “Pour éviter les injures et les accidents de voie publique, je suggère qu’elles commencent le nettoyage à des heures où il y a moins de circulation : 3h ou à 4h du matin.