Ces derniers temps dans la ville de N’Djamena, l’insécurité bat son plein. Les personnes les plus ciblées sont les conducteurs de mototaxi appelés communément “clandomen”. D’un cas à un autre, ce sujet inquiète la population et plus particulièrement les concernés.

L’insécurité et précisément l’agression des détenteurs des engins motorisés à deux roues refait surface à N’Djamena. Si depuis un bon temps, l’on entend parler rarement de ces cas, le sujet inquiète la population n’djamenoise en ce début d’avril. En l’espace de cinq jours, l’on a dénombré huit cas signalés sur les réseaux sociaux notamment Facebook. Les personnes les plus ciblées sont les conducteurs de mototaxi, appelés communément “clandomen”.

Capture d’écran d’une publication sur facebook

Incompréhension totale des victimes et d’autres qui exercent ce métier. Une des victimes qui a échappé à la tentative d’agression livre son témoignage : “un jour, deux hommes sont venus solliciter mon service à notre carrefour pour que je les dépose à Toukra. Arrivés quelque part, ils m’ont demandé de m’arrêter parce qu’ils veulent se soulager. Une fois m’arrêté, l’un a bloqué mon cou et l’autre a enlevé un couteau. Je me suis défendu en maitrisant un et l’autre a pris fuite. Le temps pour moi d’appeler la Police, l’autre s’est aussi échappé.” Une victime, cette fois un citoyen lambda, raconte sa part de mésaventure : “Je rentrais du boulot vers 20 heures. J’ai vu deux hommes qui m’ont barricadé la route. Ils ont sorti des couteaux et ont commencé à me poignarder. Mais comme je suis blindé, les poignards ne me pénétraient pas. Ils ont réussi à s’échapper avec ma moto.”

Face à cette recrudescence des cas d’agression des détenteurs des motos, les “clandomen” appellent à la vigilance et interpellent les forces de l’ordre à multiplier des patrouilles la nuit pour débusquer ces fauteurs de trouble.

Ngambi Daniel, stagiaire