Les rétroviseurs sont devenus, ces derniers temps, la cible privilégiée des voleurs dans la ville de N’Djamena. Ce phénomène, en constante augmentation, suscite l’inquiétude des automobilistes.

Les véhicules stationnés dans les lieux publics tels que marchés et débits de boissons sont les principales cibles des voleurs. Ces actes de vandalisme entraînent des désagréments pour les propriétaires des véhicules, car il faut parfois conduire sans rétroviseurs.

Après un stationnement, dans le but de rendre visite à sa cousine, Bernadette a constaté la disparition de ses rétroviseurs à son retour.  “Je suis juste de passage dans le quartier, je me suis dit pourquoi ne pas rendre visite à ma cousine qui est juste à côté. À mon retour, je constate que mes rétroviseurs ont disparu. J’ai entendu parler des vols des rétroviseurs mais je n’étais pas victime auparavant”, témoigne-t-elle.

Scène similaire du côté du marché de Dembé ou Jules est rentré avec un rétroviseur.  “C’est pour la deuxième fois déjà que ces délinquants m’ont volé le rétroviseur de ma voiture. Apparemment, ces voleurs ont leurs complices au marché qui leur permettent de vendre rapidement. J’invite d’autres usages, surtout vers le marché de Dembé à faire beaucoup attention “, lance-t-il.

Selon plusieurs N’Djamenois, plusieurs facteurs expliquent cette recrudescence de vol de rétroviseurs de voitures. Tout d’abord, la facilité d’exécution de ces vols est un facteur majeur. Les rétroviseurs sont souvent fixés à l’aide de vis et peuvent être retirés en quelques secondes seulement. De plus, le marché noir des pièces automobiles appelé “Sans fil ” est très développé, fournissant ainsi une demande constante pour ces objets volés.

Zara Madi, stagiaire